Je me trouve présentement au Brésil pour le temps des fêtes. La petite ville ou je séjourne, Amparo, dans l’État de São Paulo, se situe dans le sud-est du pays. Cette courte série d’articles que j’entreprends, dont ceci est la première issue, n’a pas pour mission de vous exposer le Brésil, ni Amparo, ni quoi que ce soit de précis sur la vie typiquement brésilienne. J’y présenterai plutôt mes diverses impressions sur de multiples sujets divergents par le biais de quelques photographies de mon cru. Mon ultime but n’étant que de vous sensibiliser à une réalité profondément différente de celle que nous connaissons au Québec.
Ainsi, voici un petit aperçu de ma première journée sous l’équateur;
Un magnifique plan d’eau entouré de palmiers impériaux sous un ciel paradisiaque. On retrouve cet endroit à côté d’une excellente churrascaria, l’équivalent brésilien de nos rotisseries.
Un grand oiseau, une garça, profitant d’un petit repos à l’ombre des arbres.
La ville d’Amparo est dominée par cette gigantesque statue du Christ rédempteur. C’est la deuxième plus grande du genre au pays après celle de Rio de Janeiro.
Les Brésiliens forment un peuple fervemment pratiquant et croyant. Les églises catholiques meublent la plupart des artères des cités. Ici, la magnifique vieille église de Serra Negra.
Un Saint, l’apôtre Pierre si l’on se fit aux clés du paradis qu’il tient dans sa main gauche, encadré par une mosaïque azur.
Les toits en tuiles d’argile et la végétation luxuriante; deux incontournables du paysage local.
Vers le milieu de l’après-midi, inévitablement, le vent se lève graduellement, le ciel s’obscurcit.
Tous s’aperçoivent du brusque changement de température.
La panique générale règne dans les cieux.
Ma photo préférée.
Les retardataires tentent de trouver un refuge avant qu’il ne soit trop tard.
Car, encore sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, et j’exterminerai de la face de la Terre tous les êtres que j’ai faits (en d’autres mots, le déluge suivi)
Bien qu’il fasse 30 degrés et qu’il n’y ait aucune trace de neige, il ne faut pas oublier que Noël arrive à grands pas.
Les décorations de tous genres envahissent les rues de la ville.
À dire vrai, il y en a bien plus qu’au Québec.
Remarquez le contraste entre les symboles hivernaux (du moins, à nos yeux) et le reste du décor typiquement méridional.
Un groupe de pigeon qui ne semblait manifestement pas dérangé par ma présence.
Ici, le photographe et quelques déchets qui nous illustrent bien un des multiples défis que le Brésil aura à résoudre dans les prochaines décennies.
Je suis détenteur d'un Certificat en Histoire à l'Université Laval de Québec, et présentement étudiant en Architecture à cette dernière. Mes intérêts personnels sont multiples et variés; de la peinture à la physique et de l’architecture à la politique internationale, je tente de me forger une opinion éclairée sur les sujets qui me passionnent.
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